Thèse soutenue

Modèles récursifs à double indice, mesure de concentration des revenus et analyse d'une structure sectorielle : application : cas du Maroc 69-83

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Auteur / Autrice : Hassan Ghassan
Direction : Pietro Balestra
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mathématiques appliquées à l'économie et à l'économétrie
Date : Soutenance en 1989
Etablissement(s) : Dijon

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Avant la modélisation économétrique sectorielle qui concerne la formalisation mathématique de quelques phénomènes économiques pour tel ou tel secteur, par exemple le taux du déficit extérieur, le taux d'investissement et l'indice de financement interne, nous avons commencé par une recherche sur la fonction de production et les difficultés qu'elle soulève telles que le problème de l'agrégation et celui des phénomènes de retournement, en plus de l'effort d'explication des niveaux de rémunérations. Puisque la fonction de production ne peut être traitée en négligeant la répartition des revenus, il s'est posé le problème d'une fonction de répartition. Mais, l'effort était concentré sur la recherche d'indices relatifs à la concentration des revenus. Nous avons essayé de trouver un indicateur général en partageant la population en 3 groupes sociaux distincts avec un ordre sur leurs revenus individuels. Cela nous a permis de préciser les points de répartition réels dans un triangle équilatéral. Au niveau sectoriel, nous avons établi un indicateur de concentration à travers les valeurs ajoutées sectorielles et les propensions moyennes à consommer relatives aux groupes du travail et du capital. L'analyse statistique sectorielle du commerce extérieur, de l'investissement et de ce qui a précédé nous a permis de savoir leurs tendances structurelles dans le temps, et aussi de déceler certaines variables pour les introduire au moment de la modélisation. Le travail économétrique théorique a consisté à traiter les modèles récursifs à double indice, en retenant le regroupement le plus intéressant par individu puis par équation. Ce dernier nous a permis d'assimiler notre système au système d'é quations apparemment non-liées, avec la particularité que la variance relative aux individus i et j pour l'equation k n' est pas necessairement nulle. L'estimation par la méthode du maximum de vraisemblance et du Zellner itéré nous a donné des estimateurs convergents.