Etude experimentale avec diogene des correlations proton-proton et fragment-fragment a petite impulsion relative dans les collisions ne+noyaux et ar+noyaux entre 200 et 1000 mev par nucleon

Experimental study with the diogene detector of proton-proton and fragment-fragment correlations at small relative momentum in ne-nucleus and ar-nucleus collisions between 200 and 1000 mev per nucleon incident energy

• Auteur / Autrice : Pascal Charmensat
• Direction : Jean-Pierre Alard
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Physique nucléaire
• Date : Soutenance en 1989
• Etablissement(s) : Clermont-Ferrand 2

Résumé

Le but de cette these est de presenter les resultats experimentaux obtenus avec le detecteur diogene concernant l'etude des correlations proton-proton et fragment-fragment a petite impulsion relative dans les collisions d'ions neon et argon entre 200 et 1000 mev par nucleon sur differentes cibles. Cette etude s'inscrit dans le cadre des collisions centrales d'ions lourds relativistes dont la principale motivation est d'obtenir des informations sur l'equation d'etat de la matiere nucleaire a haute densite et haute temperature. La technique d'interferometrie permet de mesurer la taille de la source emettrice des deux particules en coincidence ainsi que la densite de cette zone connaissant le nombre de pseudo-protons participants. Nous avons mis en evidence la necessite de la prise en compte correcte des biais experimentaux inherents au detecteur afin de comparer les donnees experimentales aux theoriques. Nous avons de plus montre que la duree de vie de la source, qui intervient dans les calculs, pourrait etre negligee. Les differentes valeurs obtenues pour le rayon de la source sont en bon accord avec le concept de participants-spectateurs. Les densites correspondantes sont toutes inferieures a celle de la matiere nucleaire dans son etat fondamental; ces densites de freeze-out sont caracteristiques de la phase d'expansion de la boule de feu. Toutefois, des informations concernant une eventuelle compression de la matiere nucleaire peuvent etre deduites. Malgre tout, ces valeurs montrent de facon claire que l'interferometrie ne met pas en jeu des variables robustes. En conclusion, nous donnons les conditions optimales pour obtenir des resultats susceptibles de donner des informations sur l'equation d'etat de la matiere nucleaire dans des conditions inhabituelles de temperature et de densite