Les rémanences de TVA. En France et dans les États de la Communauté économique européenne
Auteur / Autrice : | François Cuillandre |
Direction : | Quoc Vinh Nguyen |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance en 1989 |
Etablissement(s) : | Brest |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La T. V. A. Est traditionnellement présentée comme un impôt économiquement neutre, en raison d'un champ d'application se voulant général et du mécanisme du droit à déduction de la taxe payée en amont. Pourtant, dans certains cas, l'entreprise se trouve dans la situation du consommateur final: certaines activités économiques ne sont pas soumises à la T. V. A. , certains biens et services sont exclus du droit a déduction et existent des délais de récupération et de remboursement de la taxe. La T. V. A. Devient rémanente comptablement. Elle le devient économiquement si l'entreprise n'est pas à même de la répercuter dans ses prix de vente. L’analyse économique et financière montre que les entreprises françaises supportent plus de 16% de la T. V. A. Nette, et que les rémanences sont relativement concentrées (santé, logement, agriculture, banques et assurances). De plus, l'analyse au plan de la communauté économique européenne enseigne que, malgré la politique d'harmonisation, les rémanences existent au plan communautaire de manière différente. Toutefois, le niveau des rémanences n'affecte que de manière résiduelle les conditions de concurrence intra-communautaire. La poursuite de l'harmonisation européenne permettra une diminution appréciable du niveau des rémanences par assujettissement de certains secteurs exonérés (secteur financier) et réduction du nombre des exclusions. (. . . )