La nationalité des sociétés dans les pays en voie de développement : exemples africains et latino-américains
Auteur / Autrice : | Denis Pohé Tokpa |
Direction : | Jean-Pierre Laborde |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance en 1989 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 1 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université Bordeaux-I. Faculté de droit, des sciences sociales et politiques |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Pierre Laborde |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Pierre Laborde, Jean Derruppé, Paul Le Cannu, Paul-Gérard Pougoué, Michel Trochu |
Mots clés
Résumé
Peut-on parler d'un concept de nationalite propre aux pays en voie de developpement ? La reponse a cette question oblige a se demander si les specificites du developpement n'imposent pas, dans les pays de l'hemisphere sud, un critere de nationalite different de celui retenu dans les pays industrialises. En effet, les besoins economiques qui existent dans les jeunes nations favorisent l'emergence du critere du controle economique pour definir la nationalite des societes au detriment du rattachement juridique. Ce criterium, a vocation universaliste et unitaire, va impliquer l'adoption d'un concept de nationalite qui se veut de de nature economique et homogene. Cette option economique a pour avantage de ne designer comme nationale que l'entreprise ayant une participation directe et efficace au developpement national. Des lors, le lien de nationalite se concoit comme un rattachement economique prioritaire à un État