Macbeth de Verdi : partition d'opéra et mise en scène : premiers pas vers une nouvelle dramaturgie
Auteur / Autrice : | Marie-Pierre Lassus |
Direction : | Yves Gérard, Jean-Michel Vaccaro |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Lettres |
Date : | Soutenance en 1988 |
Etablissement(s) : | Tours |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Macbeth apparait comme une introduction a la nouvelle dramaturgie verdienne, offrant un temoignage artistique de cette hesitation entre tradition et innovation si caracteristique de l'oeuvre de verdi a partir de 1847. Le compositeur y mele ''la voix qui chante'' a ''la voix qui ne chante pas'', et montre ainsi la force de leurs pouvoirs a la fois sur macbeth et sur l'auditeur : la voix comme ''objet de jouissance'', tel est le sujet de la tragedie de shakespeare lue par verdi. Dans son opera, la tradition belcantiste de la vocalisation voisine avec la culture de la diction, de la ''lettre-son'', principe allant a l'encontre de la pedagogie enseignee par m. Garcia dans son celebre traite. L'interprete prend alors un relief nouveau, conferant toute sa dimension erotique a l'art vocal par l'intermediaire de sa voix, dont les ''symptomes sonores'' trahissent son comportement corporel. L'analyse de cette ''voix-geste'' a guide une comparaison des deux macbeth de verdi et confirme ainsi les raisons d'une insatisfaction constante de la part du compositeur a l'egard d'une partition qui ne repose plus que sur les merites de l'interprete.