Exil et langage dans le roman argentin contemporain : Copi, Puig, Sae
Auteur / Autrice : | Raquel Linenberg-Fressard |
Direction : | Albert Bensoussan |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études latino-américaines |
Date : | Soutenance en 1988 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Mots clés
Résumé
Dans ce travail est étudié le problème de l'exil à travers trois auteurs argentins appartenant, par leurs dates de naissance, à la même génération, quoiqu'ils soient tous trois des cas spécifiques. Copi (de son vrai nom Raoul Damonte Taborda) (1939-1987), Manuel Puig (né en 1932) et Juan Jose Saer (né en 1937). L'incidence de l'exil est analysée à travers les textes, pour y déceler son impact dans la langue du romancier, mais aussi dans les instances du discours narratif et dans l'agencement de la fiction. Cette étude, qui se veut essentiellement linguistique et thématique, met à profit divers procédés d'approche pour interroger les textes eux-mêmes: l'Uruguayen, la Vida es un tango et la Vie est un tango, la Cité des rats, le Bal des folles, pour Copi. De Manuel Puig sont étudiés ses six premiers romans, à l'exclusion de Sangre de amor correspondido. De Juan Jose Saer, ''a Medio borrar'' (long récit publié avec la Mayor), el Entenado et Glosa (romans). Deux interviews enregistrées, l'une avec Copi, l'autre avec Saer, sont inclues en appendice