Thèse soutenue

Éléments de paléohydrologie de l'Afrique Saharienne : les dépôts quaternaires d'origine aquatique du Nord-Est de l'Aïr (Niger, PALHYDAF site 3)

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Auteur / Autrice : Christine Dubar
Direction : Jean-Charles Fontes
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la Terre
Date : Soutenance en 1988
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Résumé

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Intégrée dans le cadre du programme Palhydaf (PALéoHYDrologie en dépôts continentaux d'origine aquatique du Nord-Est de l'Aïr a pour but la reconstitution fine des environnements du Pléistocène supérieur et de l'Holocène, en vue d'une meilleure compréhension des oscillations climatiques à la limiteSaharo-Sahélienne. Les sédiments recueillis par sondage ou prélevés sur des coupes à l'affleurement dans quatre bassins endoréiques (17 à 21°N, 8 à 11°E) différents par leur mode d'alimentation en eau (eau souterraine, eau superficielle), constituent le matériel de base. L'étude pluridisciplinaire (sédimentologie, géochimie, géochimie isotopique, paléobiologie) des échantillons a fourni des informations détaillées sur les paléo environnements, tels que, par exemple, les variations du taux d'évaporation et leur impact sur la salinité du milieu. Dans certains cas favorables, il est possible de tracer la courbe de fluctuation des niveaux lacustres holocènes. La comparaison des résultats obtenus sur les différents sites montre que l'Holocène comprend une phase lacustre majeure qui débute autour de 10000 à 9500 ans B. P. Et atteint un maximum à 8000 ans B. P. Elle se serait achevée vers 7500 ans B. P. Des conditions humides sont également observées autour de 5000 ans B. P. Dans certains bassins. Pour le Pléistocène, le bilan hydrologique devait être positif avant 10000 ans B. P et probablement dès 13-12000 ans B. P. , au moins dans les bassins alimentés par le ruissellement (Adrar bous). En ce qui concerne les évènements plus anciens, une phase fluvio-lacustre a été datée d'environ 90000 ans. De plus, une phase d'engorgement des profils par la nappe phréatique a été datée de 28000 ans par la méthode T et de 20 à 30000 ans B. P. Par le carbone 14. L'existence de cet épisode plus humide reste toutefois à confirmer.