La mort et son espace chez les Beni Drar (Maroc)
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Auteur / Autrice : | Mohammed Yachouti |
Direction : | Louis-Vincent Thomas |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Lettres |
Date : | Soutenance en 1988 |
Etablissement(s) : | Paris 5 |
Mots clés
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Mots clés contrôlés
Résumé
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Comment préserver la conscience de la continuité de l'être après la mort, alors qu'on sait que le corps est voue au pourrissement? La dissolution du corps ne renvoie-t-elle pas à l'image insoutenable de l'anéantissement, c'est à dire en fin de compte de la mort-néant? Face à cette angoisse, l'imaginaire s'applique à se construire une symbolique servant à pallier une telle image : on purifie le corps du défunt, on le couvre, on l'enterre, on lui construit une ''demeure'', on lui rend visite, on le commémore. . . , bref, on le dissimule pour le conserver. Ainsi l'être est protège contre le néant et l'image de la mort survie est préservée et consolidée.