La Roumanie : quarante années de socialisme

Rumania : forty years of socialism

• Auteur / Autrice : Arecela Khazrai Spulber
• Direction : Pierre Maillet
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Sciences économiques
• Date : Soutenance en 1988
• Etablissement(s) : Lille 1

Résumé

Ilot de latins parmi les slaves; carrefour culturel par les empreintes artistiques, linguistiques et religieuses laissées par trois expansionnistes : les austro-hongrois, les russes et les ottomans; pays carpato- danubien, par sa position géographique, ouvert vers la civilisation occidentale; située au sein d'un relief remarquablement équilibre et riche, la Roumanie aurait pu réussir sa modernisation si Yalta lui avait laissé le choix politique, ou à défaut, si son régime avait assoupli la rigidité de son système d'organisation et de gestion économique. Autrefois grenier à blé de l'Europe, ce pays de taille moyenne, grand aujourd'hui comme la moitié de la France avec ses 237 500 km2 et ses 22,6 millions d'habitants, la Roumanie est passée en quarante années de socialisme d'un stade agropastoral au stade industriel, malgré les archaïsmes qui subsistent. Si aujourd'hui elle se trouve dans le camp socialiste, ceci n'a pas été un choix, mais plutôt un impératif. Mais si on veut parler d'un choix, il s'agirait de cette stratégie dissimulée du parti communiste roumain, stratégie stalinienne de développement économique qui devait amener ce pays, si richement doté par la nature, a une crise économique et financière sans précédent. . .

Romania is a latin enclave among slavic countries. It appears as a cultural mixture of artistic, linguistic and religious influences inherited from three expansionist powers : the austro-hungarians, the russians and the ottomans. As regards its geographic position it is a carpato-danubian country open to western civilisation. Situated in a well-balanced relief, the country is potentially rich and well-adapted to the growing of cereals, the breeding of cattle and to the development of a diversified industry. Romania might have enjoyed a succesful modernization if only yalta had left it with an open political choice, or at any rate if its own communist regime had used a softer hand to organize and manage its economy. Formerly known as the granary of europe, romania is now a medium-size country, half as big as france, with its 237,000 sq km and its 22,6m inhabitants. 40 years of socialism have now gone and, although archaisms still subsist, it has bridged the gap between the agro-pastoral stage and the industrial one. Romania's present standing in the socialist bloc is more a result of an urge than of a choice. . .