La Politique routière en France de 1716 à 1815
Auteur / Autrice : | Jean-Marcel Goger |
Direction : | Jean-Claude Perrot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance en 1988 |
Etablissement(s) : | Paris, EHESS |
Résumé
Pressee par les economistes, la regence cree les ponts-et-chaussees et commence a consolider les grands chemins, afin d'accroitre leur capacite commerciale. L'entreprise, amplifiee par louis quinze, est decriee par les philosophes, car elle delaisse les campagnes, tout en usant de la corvee paysanne et des expropriations gratuites. Sensible a ces griefs, louis seize edicte un programme vicinal, transforme la corvee en impot et regionalise l'amenagement. Plus hardie, la constituante indemnise les expropries, departementalise la gestion et accentue l'equite de la contribution routiere. Les deboires financiers detruisent cependant les intentions: la convention recentralise et requiert les riverains sur les voies militaires. Le directoire s'epuise a creer une taxe peagere pour l'entretien des chaussees. Plus solvable, le consulat herite de routes delabrees. Il endigue les degradations au moyen de la taxe directoriale et de subventions. L'empire relance les constructions d'ouvrages au moyen d'une taxe sur le sel, de credits de soutien et de centimes locaux. Fragmentaire, le sauvetage napoleonien rationalise durablement l'organisation des travaux.