Etude de l'activation lymphocytaire T par les molécules CD2 et CD3
Auteur / Autrice : | Stéphane Huet |
Direction : | Alain Bernard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Microbiologie |
Date : | Soutenance en 1988 |
Etablissement(s) : | Compiègne |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences pour l'ingénieur (Compiègne) |
Mots clés
Résumé
L'activation du lymphocyte T humain par des anticorps monoclonaux dirigés contre les molécules de surface CD2 ou CD3 nécessite la présence de monocytes (cellules accessoires). De plus, la nature du signal envoyé à la cellule T par des paires d'anticorps CD2 varie en fonction de la paire d'anticorps utilisée. En utilisant des cellules accessoires fixées par traitement au paraformaldehyde, il apparait que la synthèse de facteur soluble secrété par le monocyte n'est pas indispensable pour entrainer la prolifération des cellules T stimulées. L'interaction requise cellule T/cellule accessoire fait intervenir les molécules CD18 ainsi que les molécules HLA de classe I du monocyte. Au niveau des sous-populations lymphocytaires T, il existe une hétérogénéité de réponse aux stimuli CD2 et CD3. En effet, la sous-population CD4+ CD45R+ ne répond pas à une activation par des anticorps CD2 ni CD3 contrairement aux cellules CD4+ CDw29+. L'ensemble de ces résultats laisse entrevoir le rôle prépondérant joué par le monocyte dans l'activation T ainsi que la complexité des signaux envoyés à la cellule par les molécules CD2 et CD3 orientant ainsi la réponse immunitaire du lymphocyte T.