Thèse soutenue

Etude syntaxique de constructions converses

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Auteur / Autrice : Gaston Gross
Direction : Jacques Chaurand
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage
Date : Soutenance en 1987
Etablissement(s) : Paris 13

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Dans le cadre theorique du lexique-grammaire mis au point au laboratoire d'automatique documentaire et linguistique (ladl), cette recherche a pour objet l'etude systematique des substantifs predicatifs qui prennent le verbe support donner dans des phrases comme: luc a ordonne a max de partir = luc a donne l'ordre a max de partir ces constructions, apres une definition syntaxique de la notion de support, sont etudiees de facon detaillee: processus de nominalisation, nature des determinants, forme des suffixes ainsi que leur motivation syntaxique. Sont recenses une soixantaine de verbes consideres comme des variantes du support donner (accorder, apporter, adresser, etc. ). Sont etudies de meme les substantifs predicatifs non relies a un verbe, ainsi que les noms composes. On met ensuite en evidence une relation converse entre les supports donner et recevoir, symbolisee comme suit: no donner det ni prep n2 = n2 recevoir det n1 (de + de la part de) n0 luc a donne l'ordre a max de partir = max a recu (de + de la part de) luc l'ordre de partir ces constructions a verbes supports converses, qui n'avaient jamais ete etudiees, font l'objet d'une description methodique: conditions de la relation, permanence du noyau predicatif et des determinants, forme et statut syntaxique du complement de la part de n2. Cette relation est ensuite etendue a d'autres couples de converses: faire - subir; infliger - subir; exercer - subir, etc. On a releve aussi les variantes des supports converses : avoir, encourir, essuyer, etre en butte a, faire l'objet de, obtenir, prendre, etc. Ces cons- tructions sont ensuite mises en rapport avec le passif pour montrer la speci- ficite des deux structures. En annexe figurent quinze tables de constructions converses, sous forme de matrices binaires, comprenant 3. 500 substantifs. Ces tables permettent un traitement informatique des donnees.