Thèse soutenue

Les eaux souterraines du sultanat d'Oman : origine, temps de circulation, mode de recharge et paléoclimatologie : approches hydrochimiques et isotopiques
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Auteur / Autrice : Ian Douglas Clark
Direction : Jean-Charles Fontes
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la Terre
Date : Soutenance en 1987
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)
Jury : Président / Présidente : Michel Steinberg
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Charles Fontes, Peter Fritz, Ghislain de Marsily, Laurent Dever, Michel Steinberg

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette thèse a pour origine, une étude sur les eaux souterraines en Oman, développée et financée par "Council for Conservation of Environment and Water Resources" du Sultanat d'Oman. Son but était de recenser et d'évaluer les ressources en eau d'Oman. Les temps de résidence et les modes de recharge des aquifères ont été étudiés à l'aide des ''outils" chimiques et isotopiques. À partir de ces études une approche paléoclimatique est développée. Cette dernière a été menée au Laboratoire à d'Hydrologie et Géochimie Isotopique, Université de Paris-Sud, Orsay. Dans le nord du Sultanat d’Oman, les ressources en eau sont principalement localisées dans des aquifères superficiels, associes au réseau hydrographique de surface (wadis). Les teneurs en ³H stipulent que la recharge des aquifères est très liée au régime pluviométrique actuel. Les aquifères profonds, localisés dans des formations à faible perméabilité présentent en revanche des eaux anciennes. Les aquifères côtiers se révèlent être très sensibles aux intrusions marines, provoquées par une surexploitation des ressources en eau. A l'intérieur des terres (région du Najd) au sud du Sultanat, les eaux souterraines sont majoritairement localisées dans des formations carbonatées qui affleurent en altitude (1000m) vers la côte. Ces formations contiennent des aquifères captifs (eaux très anciennes), surmontés d'un aquifère libre réalimenté directement par des eaux récentes. Les pluies de mousson, importantes sur les reliefs, ne participent pas à la recharge des aquifères du Nadj. Seuls les aquifères côtiers sont alimentés par les pluies de mousson. Les études paléoclimatiques ont été effectuées à partir des dépôts de travertin qui se produisent autour des sources hyperalcalines (pH supérieur à 11,5), situées au nord d’Oman. Il est montré que les travertins présentent des teneurs en isotopes stables différentes selon la pluviosité des paléoclimats. Le carbone est d’origine atmosphérique ou biogénique, les âges fournis par le ¹⁴C sont donc voisins des âges réels et précisent ainsi les variations climatiques depuis 30 000 ans B. P.