Étude d'un détecteur à rayonnement de transition pour l'expérience DO au FNAL
Auteur / Autrice : | Fabrice Feinstein |
Direction : | Yves Ducros |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance en 1987 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Jury : | Président / Présidente : Jacques Haissinski |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L'expérience DZéro étudiera les collisions proton-antiproton à 1,8 TeV dans le centre de masse produites au Fermi National Accelerator Laboratory (USA). Les points forts du détecteur sont un excellent calorimètre hermétique et une très bonne identification des muons et des électrons. Le Détecteur à Rayonnement de Transition contribue à la séparation électron/jet. Le rayonnement de transition est émis lorsqu'une particule chargée traverse l'interface entre deux milieux d'indice différents. Un radiateur de N feuilles produit de l'ordre de N/137 photons X mous lorsque le facteur de Lorentz gamma de la particule est supérieur à un seuil de l'ordre de 1000. L'énergie rayonnée sature lorsque gamma tend vers l'infini. Ces propriétés permettent de séparer les électrons des pions jusqu'à 140 GeV. Le DRT fait 31,5 cm d'épaisseur. La configuration optimale est : soit deux ensembles (radiateur de lithium, détecteur), soit trois ensembles {radiateur de polypropylène, détecteur). Le détecteur de photons est une chambre à fils proportionnelle à dérive longitudinale remplie de xénon. La charge est collectée et échantillonnée à 100 MHz, ce qui permet de reconstruire les amas d'électrons produits par les photons dans le xénon. Cette étude présente les résultats du test sur un faisceau de pions et d'électrons de 5 GeV d'un prototype de chambre et de trois radiateurs en feuilles de lithium, en feuilles de polypropylène et en fibres de polyéthylène. La réponse du détecteur aux pions et aux électrons est confrontée aux prédictions théoriques. Différentes méthodes statistiques de séparation électrons/pions sont comparées sur les données expérimentales. Une méthode utilisant des fonctions de vraisemblance a été mise au point et permet d'atteindre un rejet aux pions supérieur à 50 pour une efficacité aux électrons de 90%. Les performances sont comparées à celles d'autres DRT.