Étude de la différenciation cellulaire dans le mésophylle et la gaine périvasculaire des feuilles de mais au cours de la photomorphogénèse : méthodes immunochimiques et d'hybridation in situ
Auteur / Autrice : | Catherine Perrot-Rechenmann |
Direction : | Robert Bourdu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences naturelles |
Date : | Soutenance en 1987 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Gadal |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ce travail a été consacré à l'étude de la différenciation de deux types cellulaires dans la feuille de Maïs, plante à métabolisme C4, eu cours de la morphogénèse foliaire : cellules du mésophylle et de la gaine périvasculaire. Quatre protéines servant de marqueurs de la compartimentation et de la spécialisation cellulaire ont été purifiées et des immunsérums spécifiques de chacune celles ont été préparés. Ces protéines sont la phœphoénolpyruvate carboxylase (cytoplasme mésophylle), la malate déshydrogénase à NADP (chloroplastes mésophylle), la ribulose 1,5-bisphophate carboxylase (chloroplastes gaine) et le complexe membranaire intrachloroplastique LHCP (Light Harvesting Chlorophylle a/b Protein). La mise en place, l'évolution et la distribution intracellulaire de ces marqueurs protéiques ont été étudiées sur des plantules en cours de verdissement. Les problèmes d'évolution et de localisation intracellulaire des ARNm spécifiques de ces protéines ont ensuite été abordés. L’effet de la lumière sur la répartition de ces protéines, celle de leurs messagers ainsi que sur la différenciation structurale et fonctionnelle des deux types de cellules e été mis en évidence. L'action plus spécifique du phytochrome comme photorécepteur impliqué dans cette régulation a également été précisée. Le passage d'un tissu indifférencié à un tissu foliaire spécialisé a été corrélé à la mise en place protéines marqueurs témoignant de l'établissement du métabolisme de type C4. Cette étude a nécessité la mise au point de techniques performantes permettant de visualiser in situ les différents marqueurs, qu'il s'agisse de l'immunocytochimie pour la localisation des protéines ou des méthodes d'hybridation in situ à l'aide de sondes sulfonées pour les ARNm spécifiques.