Les allergènes de Cladosporium

Allergens of Cladosporium

• Auteur / Autrice : Hassan Bouziane
• Direction : Jean-Paul Latgé
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Cryptogamie
• Date : Soutenance en 1987
• Etablissement(s) : Paris 11
• Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Mots clés

Mots clés contrôlés

Immunocytochimie

Champignons microscopiques

Allergènes

Cladosporium

Allergie respiratoire

Résumé

Au cours des dix dernières années, l'allergie respiratoire a pris une place de plus en plus importante dans la pathologie respiratoire. Cependant, l’implication directe des champignons dans le déclenchement de rhinites et asthme IgE dépendant reste rarement démontré. Ce fait résulte essentiellement de la mauvaise qualité et l'hétérogénéité des extraits utilisés jusqu'à ce jour. En effet, aucune préparation commerciale n'est standardisée et les propagules choisies et les procédés d'extraction varient énormément différents producteurs d'allergènes. Les recherches entreprises sur les différentes espèces de Cladosporium ont permis de sélectionner une souche de C. Cladosporioides qui est capable de sporuler abondamment in vitro et qui produit des concentrations élevées d'allergènes I'allergénicité des différents extraits a été étudiée à l'aide des tests immunologiques in vitro (RAST et RAST inhibition ) et in vivo chez l'homme et l'animal(PCA ,Prick test). A l 'aide de-tels tests, il a pu être établi que le mycélium, à partir duquel sont le plus souvent préparées les formulations commerciales, contient des concentrations moins élevées d'allergènes que les spores qui ,de plus ont des allergènes spécifiques. Les allergènes sporaux ont ensuite été purifiés et identifiés à l’aide de techniques biochimiques: électrophorèse, chromatographique basse et haute pression. Il s'agit de glycoprotéines dont le poids moléculaire varie entre10 et 90 kDa et qui appartiennent à deux groupes de point isoélectrique très acide (3,8-4,5) ou légèrement acide (5-5,5). A l'aide de techniques immunocytochimiques en microscopie électronique, les allergènes ont été localisés à la surface et à l’intérieur de la paroi mais aussi dans le cytoplasme des spores.