Variétés de Prym, conjecture de la trisécante et ensembles d'Andreotti et Mayer
Auteur / Autrice : | Olivier Debarre |
Direction : | Arnaud Beauville |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mathématiques |
Date : | Soutenance en 1987 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La conjecture de la trisécante énonce qu'une variété abélienne complexe principalement polarisée indécomposable est une jacobienne de courbe al brique si et seulement si la variété de Kummer associée (c'est -dire l'image du morphisme associé au système linéaire des diviseurs linéairement équivalents au double du diviseur thêta), plongée dans l'espace projectif, admet une droite qui la coupe en au moins trois points. On montre cette conjecture dans le cas où la variété abélienne en question est une variété de Prym (généralisée). Cela démontre en particulier la conjecture en dimension inférieure ou égale à 5. Les techniques employées permettent aussi de décrire la famille des variétés abéliennes principalement polarisées de dimension 4 dont le diviseur thêta au nombre donné de points singuliers d'ordre 2 (dits ''thêtaconstantes nulles''). En particulier on montre qu'un seule variété abélienne principalement polarisée de dimension 4 indécomposable a 10 thêtaconstantes nulles, exception faite bien sûr des jacobiennes hyperelliptiques. Enfin, nous montrons qu'en dimension supérieure ou égale à 7, les variétés de Prym forment une composante irréductible de la famille des variétés abéliennes principalement polarisées dont le lieu singulier du diviseur thêta est de codimension au plus 6. Il en résulte que, toujours en dimension au moins 7, les variétés de Prym forment une composante irréductible de la famille des variétés abéliennes principalement polarisées dont la variété de Kummer admet un plan quadri sécant (résultat obtenu en collaboration avec A. Beauville).