Représentation de la déduction par une logique trivalente : réalisation de moteurs d'inférence rapides
Auteur / Autrice : | François Terrier |
Direction : | Alain Bonnemay |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Électronique |
Date : | Soutenance en 1987 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Jury : | Président / Présidente : Christian Fluhr |
Examinateurs / Examinatrices : Christian Fluhr, M. Tallec, L. Demians d'Archimbaud, Daniel Viault, Alain Bonnemay |
Résumé
La construction d'automates de surveillance, conduite et diagnostic peut être abordée par le biais de l'intelligence artificielle. Leurs règles de fonctionnement suivent le formalisme de la logique propositionnelle d'ordre O. II est alors possible de représenter de façon concise et efficace les modes de déduction dans une logique trivalente. On obtient alors des codes exécutables de faible encombrement et à vitesse d'exécution élevée (environ 5000 règles par seconde). Parallèlement cela amène à développer un langage d'entrée des règles de syntaxe déclarative, très simple, et à temps d'apprentissage, pour un expert, quasiment nul. Enfin, pour pouvoir généraliser le principe à des règles contenant des conclusions dubitatives (Si. . . Alors arrêt moteur ou perte de pression), des procédures de réécriture du jeu de règles ont été mises au point. Ces procédures permettent de se ramener à un système équivalent sans conclusion dubitative et qui fournit les mêmes ensembles d'informations décidables. Deux applications ont été réalisées à l'aide de ce travail : - un outil logiciel pour l'analyse de fiabilité (OLAF), - un système d'aide au diagnostic de panne sur réacteur à eau sous pression.