Relations structure-fonction d'hormones à activités lactogène et de croissance en vue d'applications à l'étude de la somatomammotropine chorionique ovine (oCS)
Auteur / Autrice : | Nicole Chene |
Direction : | Jacques Martal |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences biologiques |
Date : | Soutenance en 1987 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Jury : | Président / Présidente : Hubert Clauser |
Examinateurs / Examinatrices : Jacques Martal, Hubert Clauser, Jacques Roffi, Bruno Ribadeau-Dumas, P. de La Llosa | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bruno Ribadeau-Dumas |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L'hormone placentaire ovine a été isolée en 1980 dans notre laboratoire. Son degré de pureté a été amélioré grâce à une technique de chromatographie liquide à haute performance sur colonne échangeuse d'ions. Le caractère bi-fonctionnel de la somatomammotropine chorionique ovine a été démontré grâce à une technique basée sur la capacité de cette hormone à se fixer à la fois sur des récepteurs lactogènes et somatotropiques. Pour cette raison, l'oCS s'apparente à l'hormone de croissance humaine (hGH) douée également de bifonctionnalité. Cette propriété nous a paru intéressante pour préciser la localisation des domaines fonctionnels des hormones de croissance et lactogènes d'origine hypophysaire ou placentaire. Puisque la séquence primaire de l'oCS n'a pas encore été établie, il nous a semblé utile de comparer ses activités biologiques à celles des hormones lactogènes de type prolactinique et des hormones à activité de croissance dont les séquences ont déjà été déterminées. Afin d'identifier les domaines structuraux fonctionnels de ces hormones, nous avons pratiqué des modifications chimiques dont la maîtrise est aisée sur des acides aminés basiques, en particulier les résidus de lysine. Les dérivés réduits, alkylés, guanidylés et acétimidylés ont été obtenus à partir : d'hormones à activité lactogène uniquement, telles que la prolactine ovine (oPRL) et la somatomammotropine chorionique humaine (hCS), à activité de croissance seule, telle que l'hormone de croissance bovine (bGH) et d'hormones possédant les deux types d’activité, telles que l’hormone de croissance humaine (hGH) et la somatomammotropine chorionique ovine (oCS). Ces dérivés ont été testés par leur aptitude à se lier à des récepteurs caractéristiques de leur fonction. A l'aide des données bibliographiques, de nos résultats et en tenant compte des structures primaires connues, nous avons pu suggérer la localisation de sites responsables de l'une ou l'autre de leur fonction biologie, après nous être assurés que les résidus basiques étaient bien impliqués dans la liaison hormone-récepteur. L'activité biologique des hormones lactogènes modifiées a été déterminée par leur capacité à stimuler la synthèse des caséines en culture de cellules de glande mammaire de Lapine comparativement à la prolactine ovine native.