Photoproduction de pions neutres sur le proton au voisinage du seuil
Auteur / Autrice : | Eddy Mazzucato |
Direction : | Christophe Tzara |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance en 1987 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La détermination précise de l'amplitude de photoproduction de pions neutres sur le proton au seuil a été obtenue à partir de mesures de la section efficace différentielle dans la région d'énergie comprise entre le seuil (144,7 MeV) et 173 MeV. L'expérience a été effectuée auprès de l'Accélérateur Linéaire de Saclay à l'aide d'un faisceau de photons quasi-monochromatiques obtenus par annihilation en vol de positrons. Le dispositif d’étiquetage des photons permet une détermination précise de l'énergie du faisceau incident avec une résolution d'environ 1 MeV. La signature de la réaction consiste en la détection des deux photons de désintégration du pion neutre dans des blocs de verre au plomb, en coïncidence avec celle du proton de recul dans une cible active en scintillateur. La bonne résolution sur l'énergie des protons de recul nous a permis de déterminer de manière précise la section efficace différentielle du processus. L'analyse multipolaire des données conduit à une valeur de l'amplitude au seuil qui est bien inférieure, en valeur absolue, à celle qui était admise jusqu'ici et qui était tirée de mesures anciennes réalisées à plus haute énergie avec des faisceaux de photons non étiquetés. Nos valeurs de section efficace totale dans la région d'énergie élevée sont néanmoins très proches de celles mesurées précédemment. La valeur expérimentale du dipôle électrique est en accord avec plu sieurs évaluations utilisant des relations de dispersion. Par contre, notre mesure ne peut être reproduite par les prédictions des théorèmes de basse énergie extrapolée à la masse physique du pion. Ce désaccord significatif met en évidence l'importance des contributions dispersives dans le cas de la photoproduction de pions neutres au seuil.