Critique de la notion de transfert technologique : cas algérien
Auteur / Autrice : | Mohand Renai |
Direction : | Lucien Sfez |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences politiques |
Date : | Soutenance en 1987 |
Etablissement(s) : | Paris 9 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La technologie n'a de sens réel qu'à partir de son application utilitaire. C’est en l'érigeant en image libératrice et progressiste qu'elle est devenue la seule voie de développement et partant, une source de pouvoir important à son détenteur. Les pouvoirs politiques s'accommodent de cette image qui leur fournit leur grande légitimation et leur facilite leur ancrage dans la société. En contrepartie, la technologie absorbe en ces pouvoirs politiques les sphères de la civilisation. Cependant, le transfert technologique voulu organique, ne suffit pas à faire face aux résistances culturelles d'un corps social qui n'arrive pas a s'identifier aux changements rapides imposés par la technologie. D’où les incohérences. Le cas de l'Algérie est révélateur en la matière.