Thèse soutenue

Le mythe de la parole : contribution à l'étude de la poétique grecque avant Aristote

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Auteur / Autrice : Eva Maria Karaitidi
Direction : Georges Kassai
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Linguistique
Date : Soutenance en 1987
Etablissement(s) : Paris 3

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Muse omnisciente et critique humaine. Il est question de la fonction de la parole, de la memoire et de l'inspiration dans la poesie en grece archaique. La poesie epique pose le probleme du chevauchement entre ecriture et oralite. L'ecriture affecte le travail d'interpretation et intervient dans la pratique des rhapsodes. Xenophane critique aprement l'indecence des mythes transmis par les poetes. Theagene le rhapsode propose une lecture allegorique susceptible de sauver les dieux, les mythes et la poesie. La sophistique. Les sophistes interviennent dans l'education athenienne en place. Ils elaborent les techniques du discours oral et ecrit. Est pose le probleme de la ''transparence'' de l'alphabet grec. Apparition des ''livres'' et des lecteurs. Le mythe platonicien de protagoras est lu comme l'instauration de la culture civique, geree par la circulation rusee des biens, dont les lois et la parole, et par la soumission tout aussi rusee a leur pouvoir. Croisement chez les sohpistes des techniques poetiques et des nouvelles methodes de persuasion. Institutionnalisation du dialogue. La mythologie platonicienne. La sophistique revisitee par platon. La lecture de certains textes, notamment du sophiste et du phedre, revelent le retour des themes denigres par platon: pratiques rhetoriques et scripturales, pratiques d'imagerie et de jeu. Epilogue. Ebauche des courants qui regissent la critique grecque.