La mise en jeu de la notion de série dans une pratique de plasticien
Auteur / Autrice : | JACQUES TRANCART |
Direction : | Bernard Teyssèdre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Art et archéologie |
Date : | Soutenance en 1987 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Résumé
Pour comprendre la notion de serie, un plasticien choisit de la mettre en jeu. Cette mise en jeu est une analyse et une etude de la serie en arts plastique. Selon trois sens differents, elle se deroule en trois etapes: 1- mettre en oeuvre (debuter): concevoir et fabriquer une serie, 2- mettre en mouvement: organiser et analyser une serie, 3- mettre en danger (lire) : decouvrir les sens de la notion de serie. A chaque etape correspond une partie du texte de cette recherche qui a pour fondement la pratique plastique et artistique d'un plasticien. La notion de serie est d'abord construite, formee; qu'elle soit finalisee ou non, l'echo, la repetition et le rythme la structurent. Ses unites- elements sont mises en relation et leur totalite est ebranlee par l'activite de la difference. D'instant en instant elles la transforment en un grand ''moment''. La serie devient un ensemble limite qui virtuellement se de- veloppe sans fin; mais elle est achevee momentanement et arbitrairement: elle est la forme-serie. Puis elle est observee. Son systeme la regle et affirme son homogeneite. La variation et l'intervalle rendent possible son ouverture totale: celle de chaque unite vers une autre et celle de l'ensemble vers sa suite. Depuis sa quantite finie elle est orientee vers son infinie qualite: son modele (theme, motif, argument). Enfin elle est definie: serie ''close'' ou ''ouverte'', serie thematique ou formelle, serie descriptive ou narrative, etc. . . La serie thematique formelle semble etre la meilleure expression de la notion de serie en arts plastiques. Le devoilement du sens de la forme generale est gene par les combinaisons des quantites (formes) et des qualites (sens) des unites. Plasticien et lecteur sont pris au piege de leurs travaux: ils sont ''desoeuvres'' face a une multiplicite d'oeuvres de plus en plus autonome.