La sécession de Panama à travers les sources diplomatiques en France
Auteur / Autrice : | Luz Nidian Ruiz |
Direction : | François-Xavier Guerra |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance en 1987 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Mots clés
Résumé
La France étant l'un des pays les plus étroitement associe à la construction du canal de Panama, l'étude de la sécession a partir des sources diplomatiques françaises nous a paru des plus importantes. Ainsi, la correspondance diplomatique constitue notre outil de travail le plus important, car elle montre les acteurs de la sécession, mais dresse aussi un panorama politique, économique et social de ce qui deviendrait plus tard le théâtre de la séparation panaméenne. L'intérêt de relier deux océans: Atlantique et Pacifique, a incite les puissances - tant anciennes que naissantes - à s'en approprier. Des tentatives individuelles ou communes de le neutraliser par la conclusion des traites allaient avoir lieu à partir de 1846. La concrétisation de ce qui allait s'avérer comme étant le premier germe de la sécession est la concession accordée par la nouvelle grenade (actuelle Colombie), a la compagnie universelle du canal de panama. Durant la réalisation des travaux par la compagnie française, les États-Unis ont exercé tous les moyens de pression possibles pour empêcher la réussite de celle-ci. Par ailleurs à cette conjoncture internationale s'ajoute la situation interne de la Colombie caractérisée par des luttes internes entre les deux partis traditionnels: libéral et conservateur. En 1903, Panama cessera de faire partie de la Colombie. C'est le résultat de sa méconnaissance des rapports de force en pensant pouvoir compter sur son seul droit de souveraineté, et d'une faiblesse de l'ordre interne colombien. De cette manière, les États-Unis auront un canal américain, sur territoire américain pour le peuple américain.