Etude des propriétés micro-mécaniques des verres fluorés à base de ZrF4

• Auteur / Autrice : Khemissi Abbes
• Direction : Joseph-Michel Perez
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : science des matériaux
• Date : Soutenance en 1987
• Etablissement(s) : Lyon, INSA
• Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : GEMPPM - Groupe d’Etudes de Métallurgie Physique et de Physique des Matériaux (Lyon, INSA ; 1975-2007)

Mots clés

Mots clés contrôlés

Métaux -- Travail à froid

Vices de construction

Verres de fluorures

Résumé

Les solides vitreux présentent divers phénomènes de relaxation mécanique que l'on peut étudier par spectroscopie mécanique de relaxation. L'étude des verres fluorés à base de ZrF4 fait appara1tre qu'il existe outre le phénomène de relaxation secondaire (se manifestant par un pic à 0°C, 1Hz), un phénomène de relaxation primaire dès qu'on approche la zone de transit ion vitreuse et caractérisé par une énergie d’activation apparente élevée ( 3ev) en régime isostructural. A température de l'ordre de Tg, le coefficient d'amortissement passe par un maximum attribué à la présence d'une élasticité entropique résiduelle. Un tel comportement a permis d'envisager l'existence de deux types de liaison dans ce verre : - une liaison ionique faible interagissant entre les ions fluors non pontants et les ions Ba++, Na+, - une liaison forte à caractère covalent F-Zr-F Les essais de fluage en torsion ont permis de mettre en évidence le double aspect anélastique et plastique de la déformation non élastique. L'étude de ces verres dans un état dépendant du temps montre d'une part l'effet du vieillissement sur les deux relaxations mécaniques et sur l'évolution du coefficient de frottement intérieur et d'autre part l'effet de la température sur ces propriétés. Les résultats obtenus ont été analysés à la lumière du modèle de déformation non élastique des solides désordonnés développé au laboratoire. Un bon accord existe entre les résultats expérimentaux et ceux prévus par le modèle. Enfin les processus microscopiques responsables des pics de relaxation secondaire et principale ont pu être identifiés.