Rôle du pylore dans le transit gastro-intestinal
Auteur / Autrice : | Charles-Henri Malbert |
Direction : | Yves Ruckebusch |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physiologie animale |
Date : | Soutenance en 1987 |
Etablissement(s) : | Toulouse, INPT |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Etude comparee des caracteristiques fonctionnelles du pylore chez le chien, ou l'evacuation gastrique est liee au repas, et le mouton, espece pour laquelle le transit des digesta a travers le pylore n'est pas lie directement a l'activite alimentaire. L'ablation du pylore s'accompagne chez les deux especes etudiees de l'augmentation de la frequence des complexes moteurs migrants (cmm) duodenaux. Or, la suppression de l'innervation extrinseque du pylore n'est pas a l'origine d'une telle augmentation chez le chien. En revanche, la desruction partielle de la capacite sphincterienne s'accompagne chez la brebis d'une augmentation en frequence des cmm du meme ordre que celle observee apres excision du pylore: ce qui laisse supposer le role de l'augmentation du debit dans la genese des cmm duodenaux. La mesure directe des flux juxtapyloriques par debitmetrie electromagnetique chez la brebis montre l'existence d'un debit periodique, lie aux variations cycliques de la motricite antrale et duodenale (cmm) et independant des cmm chez le sujet maintenu en alimentation liquide. Le debit duodenal est intermittent chez l chien, en periode postprandiale, alors que le debit est maximal. Dans tous les cas, le debit duodenal est fonction de la viscosite du contenu gastrique. Chez le mouton, le pylore presente contamment un tonus faible et une activite phasique regulatrice. Chez le chien en periode interdigestive, le pylore presente un tonus eleve avec une activite phasique fonctoin de celle de la jonction gastruodenale. En periode postprandiale, le tonus du pylore est reduit et l'activite phasique regle le debit duodenal auquel il impose un rythme independant de celui des zones adjacentes. L'activite motrice cyclique du duodenum est donc en permanence freinee par le pylore. Cela concerne la vitesse de la vidange abomasale chez le mouton et le debit duodenal postprandial chez le chien