Le Haut Adige-Tyrol du Sud : autonomie et développement
Auteur / Autrice : | Louis Freschi |
Direction : | Bernard Janin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance en 1987 |
Etablissement(s) : | Université Joseph Fourier (Grenoble, Isère, France ; 1971-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Institut de géographie alpine (Grenoble, Isère, France ; 1907-2017) |
Résumé
Dans l'analyse régionale, les interrelations socio-culturelles, en particulier le lien psychologique de l'homme à son espace, revêtent une importance fondamentale. De même le développement local implique désormais une extension du pouvoir régional car la région est aussi perçue comme une communauté sociale et culturelle qui aspire à s'autogouverner. Depuis 1945 la population germanophone et latine a lutté pour son autonomie. Un premier statut a été insuffisamment appliqué. Le second statut d’autonomie en vigueur depuis 1972 donne aux minorités germanophones et ladines un large pouvoir d'auto-gouvernement. La première partie de l'ouvrage (1-145) présente le cadre territorial et les racines ethniques et historiques du particularisme sud-tyrolien. La deuxième partie étudie les deux statuts d'autonomie successifs et leur application (p 145-340). La troisième analyse la politique d'autodéveloppement et ses résultats dans les domaines de l'aménagement régional, de l'agriculture, du tourisme, de l'industrie, de l'action culturelle et de la protection de la montagne (p. 340-591). Le haut Adige-Tyrol du sud connaît un développement original. L'agriculture a réussi sa modernisation sans dépeuplement de la montagne. La province est la première région touristique des Alpes italiennes. Mais les relations entre les groupes linguistiques restent délicates.