Valeur, travail, profit et l'actualité de la théorie ricardienne
Auteur / Autrice : | Mohamed Kach-Kach |
Direction : | Bernard Schmitt |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Analyse et politique économiques |
Date : | Soutenance en 1987 |
Etablissement(s) : | Dijon |
Jury : | Président / Présidente : Bernard Schmitt |
Examinateurs / Examinatrices : Jean Magnan de Bornier, Jean Ferrari |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Partant d'une reflexion sur la théorie ricardienne, l'objet de cette étude est de nous interroger sur la relation fondamentale en macro-économie entre la théorie de la valeur et celle de la répartition. Dans cette perspective nous demontrons que le probleme ricardien d'une determination autonome de la valeur (fondee sur le travail) est reel et peut etre logiquement resolu, independamment des variables de la repartition. L'issue est dans la redefinition du concept de paiement des salaires. A cet egard, la contribution keynesienne est de la plus haute importance : le travail qui chez les classiques est une dimension mal definie trouve dans la notion du salaire nominal sa seule expression logique. Or cette definition du travail exige a son tour une revision profonde du concept de la monnaie. L'analyse montre en definitive que c'est parce que la monnaie est ellememe une pure forme nominale que son affectation au paiement des salaires donne l'explication tant recherchee par ricardo. En effet, la valeur reposant entierement sur le salaire nominal, le produit est ainsi mesure independamment de sa repartition (en salaires reels et profits). La reduction du produit a une entite purement salariale ne s'oppose pas à l'existence du profit qui apparait alors dans sa nature profonde, un simple prelevement sur les salaires.