Thèse soutenue

L'adoption en droit international privé comparé

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Auteur / Autrice : Yves Rasoarahona
Direction : Jacques Martin de la Moutte
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit privé
Date : Soutenance en 1986
Etablissement(s) : Toulouse 1

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'adoption ''nationale'', ''institution en euphorie'', depuis la fin de la première guerre mondiale jusqu'à la fin des années soixante, a été, dans les pays d’Europe et d'Amérique du nord, la victime (l'une des rares) de l'évolution des mœurs et des lois dites sociales (sur la contraception, l'avortement, l'aide aux parents célibataires). Un paradoxe, néanmoins, existe : les candidats-adoptants, dans ces pays, sont de plus en plus nombreux. D'où l'euphorie pour le ''succedane'' : l'adoption ''internationale''. Cette multiplication est aussi l'une des conséquences, dans ces pays, de la prise de conscience de la détresse humaine dans l' ''autre'' monde, des progrès des moyens de communication, de transport de la mobilité des populations. S'il existe un ''fonds commun'' des législations internes (droits civils de l'adoption) des pays d’Europe et d'Amérique du nord, les droits internationaux privés, cependant, divergent, quant aux solutions à apporter aux multiples problèmes que pose l'adoption internationale. Cependant, l'on a, tout de même atteint un certain classicisme, un ''tronc commun'', dans la manière d'aborder ces différents problèmes. Ce classicisme des différents droits internationaux prives, en général, et ceux de l'adoption en particulier, a-t-il été influencé, et dans quelle mesure, par la vague d'idées, d'approches ''nouvelles'', inventées depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, idées, approches, pour résoudre les problèmes posés par les relations privées internationales. L'adoption internationale a été, et est toujours, le champ de bataille où s'affrontent le juridisme national (le droit international privé est un droit national) et le caractère fondamentalement humain, ''émotionnel'', de l'adoption, et où s'affrontent le classicisme et les idées ''nouvelles''. Ces deux affrontements, a-t-on dit, n'en feraient, finalement, qu'un.