L'interdiction de l'image et l'art juif - depuis les origines jusqu'a l'epoque paleochretienne
Auteur / Autrice : | Liliana Saban-Ege |
Direction : | JEAN-MICHE SPIESER |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Art et archéologie |
Date : | Soutenance en 1986 |
Etablissement(s) : | Université Marc Bloch (Strasbourg) (1971-2008) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Apres la destruction du temple en l'an 70 de notre ere, un art juif se developpe en palestine et dans les communautes de la diaspora. A cote d'une iconographie empruntee aux cultures et arts avoisinants, des sujets specifiquement juifs, tels que l'armoire de la torah, la menorah accompagnee du shofar, de l'ethrog et du loulab ainsi que des scenes evoquant divers recits bibliques constituent l'essentiel de cet art qui ne peut etre qualifie d'accidentel, son apparition ne doit pas etre attribuee a une interpretation ''laxiste'' du second commandement ; celui-ci n'interdit que l'idolatrie et ignore l'image comme oeuvre d'art. Pour l'ancien testament l'image est necessairement un objet de culte. Cependant, au contact de la langue et de la culture grecques, le concept d'image va s'enrichir : a l'image-idole biblique s'ajoute desormais l'image comme pure oeuvre de la fiction. C'est cette evolution du concept d'image dans la pensee du judasime de l'epoque paleochretienne qui explique l'eclosion de l'art juif.