PSILISP, un modèle d'interprétation parallèle de programmes LISP
Auteur / Autrice : | Essaïd Kharrazen |
Direction : | Ion Filotti |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance en 1986 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Jury : | Président / Présidente : Guy Vidal-Naquet |
Examinateurs / Examinatrices : Ion Filotti, Guy Vidal-Naquet, Jean-Claude Raoult, Jean-Jacques Lévy, Wladimir Mercouroff | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Claude Raoult |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
PSILISP comprend la définition d’un langage dérivé de LISP et d’une implémentation de ce langage sur une architecture multiprocesseur de type MIMD à mémoire partagée. Les principales caractéristiques de ce langage sont : portée lexicale des identificateurs, appel des arguments par valeur, évaluation parallèle explicite des arguments d’une application, primitives sans effet de bord. PSILISP étend LISP par l’introduction des « applications parallèles ». Leur évaluation se traduit par une exploitation massive des processeurs pour le calcul en parallèle des arguments. PSILISP utilise la portée lexicale. Ce choix permet d’éviter les défauts sémantiques caractérisant la plupart des implémentations actuelles de LISP. De plus, l’implémentation des environnements qui en résulte, se prête mieux à la gestion du parallélisme. PSILISP apporte une solution au problème du Funarg ascendant par rétention des environnements. Il en résulte que les fonctions sont des objets à part entière. L’expérience PSILISP montre qu’il est possible d’accroitre considérablement la vitesse d’exécution des programmes LISP par l’exploitation du parallélisme.