Mesure de la section efficace de photoproduction de beauté en photons réels
Auteur / Autrice : | Yves Zolnierowski |
Direction : | Pierre Borgeaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences physiques |
Date : | Soutenance en 1986 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Jury : | Président / Présidente : Jacques Haissinski |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Borgeaud, Jacques Haissinski, Jean-Pierre Burq, Jean-Jacques Aubert, Murat Boratav, Michel Fontannaz | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Pierre Burq |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Pour mesurer la section efficace de photoproduction de quarks b avec un faisceau de photons réels, la collaboration NΛ14 a réalisé une expérience de type '' beam dump''. La mise en évidence de muons de grande impulsion transverse et plus spécifiquement de dimuons de même signe provenant d’une double désintégration semileptonique (désintégration semileptonique du quark b ct de l'antiquark charmé issu de l'autre hadron beau) est la signature la plus claire de la production de quark b. Les données ont été normalisées en utilisant les mésons J/psi reconstruits et les sections efficaces de photoproduction de cette particule mesurées par cette collaboration lors d'une expérience précédente. Une luminosité intégrée de 2,9 picobarn moins un correspondant à des photons de plus de 85 GeV d'énergie a été accumulée en une vingtaine de jours de prise de données. Notre expérience n’a découvert aucun signal de photoproduction de quarks b ce qui permet d’exclure un effet de seuil renforçant la section efficace au voisinage de seuil de production. Ceci est conforme au modèle de fusion photon-gluon qui décrit la photoproduction de particules de saveur lourde en chromodynamique quantique. L'analyse du signal de dimuons conduit à une limite supérieure de 2 nanobarn à 90 pour cent de niveau de confiance. Si l'on se restreint aux dimuons de signe négatif qui sont moins sensibles aux rapports de branchement des particules charmées, nous obtenons une limite de 4 nanobarn à 90 pour cent de niveau de confiance. L'analyse montre que l'origine des dimuons de même signe observés est liée à la photoproduction de particules charmées.