L'absorption infrarouge de CO₂ : anomalies d'intensités et variation en température des largeurs de raies
Auteur / Autrice : | Éric Arie |
Direction : | Directeur de thèse inconnu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences Physiques |
Date : | Soutenance en 1986 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Jury : | Président / Présidente : Jacques Bauche |
Examinateurs / Examinatrices : Jacques Bauche, Alain Chédin, Jean-Marie Flaud, Armand Lévy, Jean Taine, Georges Graner |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ce travail présente une analyse du spectre infrarouge de CO₂ selon deux grandes directions : D'une part, dans le cas des bandes perpendiculaires, on observe une remarquable anomalie de la répartition de l'intensité entre les branches P et R. Des mesures par spectroscopie à réseau ont porté sur les transitions situées dans la fenêtre atmosphérique 4,8µm-5,3µm. Outre les intensités individuelles des raies, les moments de transition et les facteurs d'interaction vibration-rotation représentant ces anomalies ont été déterminés. Un calcul théorique par méthode de perturbations a permis de reproduire les valeurs de ces facteurs. Par ailleurs, les élargissements des raies de CO₂ par l'oxygène à température ambiante, et à basse température pour le gaz pur et en mélange avec O₂ ont été mesurés dans la fenêtre à 10,6µm per spectroscopie avec source laser. Les cœfficients de température des largeurs de raie ont été déterminés pour les deux systèmes. En utilisant les données existantes pour le mélange CO₂-N₂ on a pu modéliser les élargissements du système CO₂-Air nécessaires à la spectroscopie atmosphérique, notamment à une température de l'ordre de celles de la stratosphère (220K). Enfin les élargissements calculés sur la base d'un modèle théorique semi-classique, ont été comparés aux résultats expérimentaux pour tester la fiabilité de ce modèle.