Approche semi-classique de la physique des ions lourds aux énergies intermédiaires
Auteur / Autrice : | Loïc Vinet |
Direction : | Christian Grégoire |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences physiques |
Date : | Soutenance en 1986 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'étude des collisions entre ions lourds dans le domaine des énergies intermédiaires (10 à 100 MeV/A), peut être abordée par une approche semi-classique : l'équation de Vlasov nucléaire. Il est possible de décomposer la fonction de distribution à un corps sur une base d'états cohérents appropriée aux études dynamiques. Cette méthode est appliquée au cas des dalles de matière nucléaire semi-infinie et les résultats sont comparés à ceux de TDHF. A symétrie sphérique, la résonance géante monopolaire isoscalaire, les régimes d'évaporation, de formation de noyaux bulles et de vaporisation complète sont obtenus. L'extension à trois dimensions d'espace indépendantes et à l'équation de Landau-Vlasov où les interactions résiduelles à deux corps sont prises en compte par le terme de collision d’Uehling-Uhlenbeck, a conduit à l’étude générale de l'instabilité dynamique des noyaux fortement excités. L'application aux collisions d'ions lourds donne une description des principaux mécanismes de réaction, et fait apparaître un mécanisme de fusion inefficace pour la réaction 40Ar (35 MeV/A) + 27Al. Les multiplicités de particules alpha en coïncidence avec les résidus d'évaporation détectés dans l'expérience 40Ar (27 MeV/A) + 27Al, ont été extraites. Au regard des résultats théoriques, différents scénario sont proposés (limitation de voie d'entrée et désintégration en voie de sortie) pour expliquer la disparition de la composante de fusion observée pour ce système au-delà de 32 MeV/A.