Architectures améliorant l'exécution des logiciels issus des langages de l'intelligence artificielle : un exemple, le processeur PEARLS
Auteur / Autrice : | Didier Demigny |
Direction : | Francis Devos |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences appliquées. Électronique |
Date : | Soutenance en 1986 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Ce travail présente une expertise des adaptations possibles des machines numériques aux traitements symboliques. A partir d’une analyse de points critiques, ressources et opérateurs, nécessaires à l’implémentation des langages de l’intelligence artificielle, tels que Lisp, nous tentons d’apporter des améliorations architecturales tant au niveau de l’environnement système, qu’au niveau processeur. Ces langages font un usage intensif de la récursivité. Nous avons développé un système original de « fenêtrage » à deux bancs qui permet non seulement la commutation efficace des contextes procéduraux, mais également la prise en charge matérielle du fonctionnement en co-routines. Nous avons également étudié les possibilités de prise en compte effectives des données « typées » par les machines à jeu d’instructions réduit. Ceci nous a conduit à généraliser la notion de traitement de type en la notion général de traitement de champ et la création d’un mode de débranchement à choix multiple câblé : « CASE OF ». En conclusion, nous analysons les performances de la machine obtenues en terme de rapidité intrinsèque mais également en terme de diminution des fréquences d’accès à la mémoire de données. Cette dernière jauge prendra tout son sens dans l’expérimentation prochaine d’un macro-parallélisme de coopération sur un ensemble de processeurs PEARLS partageant une mémoire de données.