Spectroscopie moléculaire à 10 μm des molécules toupies symétriques CD₃H et CD₃Cl : spectroscopie Stark de CD₃Cl avec structure hyperfine
Auteur / Autrice : | Janine Dupré-Maquaire |
Direction : | Directeur de thèse inconnu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance en 1986 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les bandes ν₅, ν₃ et ν₆ de CD₃H ont été enregistrées dans la région de 10 μm sur le spectromètre de type SISAM du laboratoire avec une résolution voisine de 0,020 cm-1. Les constantes spectroscopiques du niveau fondamental ont été calculées à l’aide de 1174 différences de combinaison. La bande ν₅ a été analysée suivant un programme de diagonalisation de la matrice énergie de l’état supérieur. 16 paramètres permettent de reproduire les 1169 données expérimentales avec un écart standard de 0,005 cm-1. Les intensités absolues de toutes les raies ont été calculées. Les deux autres bandes en très forte interaction de Coriolis ont été analysées suivant un programme analogue mais prenant en compte jusqu’au 4ème ordre, à côté des autres interactions, l’interaction de Coriolis entre états non dégénéré et doublement dégénéré. 22 paramètres permettent de reproduire les 1648 données expérimentales avec un écart standard de 0,006 cm-1. Les intensités absolues ont été calculées pour toutes les raies. Deux spectres Stark de CD₃Cl montrant pour la première fois la structure hyperfine, ont été attribués grâce à un programme de prédictions prenant en compte simultanément toutes les résonances, dont l’interaction de Coriolis entre les bandes ν₂ et ν₅ de Cd₃Cl ainsi que les contributions diagonales et non diagonales dues à l’effet Stark. La structure hyperfine est calculée comme une perturbation.