Thèse soutenue

La guerre civile du Nigéria et ses échos dans le roman nigérian
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Auteur / Autrice : Louisa Matmati
Direction : André Dommergues
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : études africaines
Date : Soutenance en 1986
Etablissement(s) : Paris 10

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le Nigeria accède à son indépendance le 1er octobre 1960 sous la forme d'une fédération il se présente comme une démocratie au sens occidental du terme. A cause de son hétérogénéité et disparité régionale accentuée par l'indirect rule ce pays connut une période qui a précipité la chute de la première république moins de six ans après l'indépendance. Le 15 janvier 1966, un coup d'état militaire mit fin au régime civil. Ironsi, un Ibo, prend le pouvoir. Il fut renverse par un deuxième coup d'état le 29 juillet 1966 et remplace par Gowon, nordiste et chrétien. Lorsque Gowon annonça la création de douze états en mai 1967, Ojukwu, gouverneur de l'est, répliqua en proclamant la sécession de l'est érigée en république du Biafra. La guerre éclata entre le gouvernement fédéral et le Biafra et ne se termina que 30 mois plus tard avec la capitulation d'un réduit biafrais. La crise a été envenimée par des interventions étrangères dont certaines étaient motivées par la richesse du sol et les champs pétroliers de la région de l'est. Sur le plan littéraire, la période avant-guerre est traduite dans le roman nigérian par le désenchantement. A man of the people (Achebe) illustre bien cette période. De la guerre, les romanciers ont donné un bilan négatif. Différentes formes d'écriture ont été utilisées. Cette étude traite le roman réaliste à travers the anonymity of sacrifice (Aniebo), le mode allégorique illustre par the combat (Omotoso), le témoignage par sunset in Biafra (Amadi) et the man died (Soyinka).