Le sentiment de l'absurde chez ernest hemingway
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Auteur / Autrice : | ANISSA KEBBOUCHE DONAYAN |
Direction : | Jeanne-Marie Santraud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études nord-américaines |
Date : | Soutenance en 1986 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Mots clés
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Mots clés contrôlés
Résumé
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Dans ses premieres oeuvres et notamment dans les torrents du printemps hemingway tentait d'exprimer la desintegration absurde du monde par un langage desarticule ou par des silences. A l'age de la maturite il s'oriente plutot vers un symbolisme, une sublimation du mystere dans un sens chretien. L'homme peut exorciser l'absurdite ou la vacuite de l'existence en acceptant l'effort meme si celui-ci demeure vain. Il rejoint camus et le mythe de sisyphe car il ne se contente pas de diagnostiquer le mal : il condamne aussi les faux remedes. L'effort continu du vieil homme prend les proportions d'une ethique. Il faut l'imaginer heureux comme sisyphe car il se resigne a l'absurde qui n'est plus absurde une fois reconnu et accepte.