Contribution à l'étude des climats côtiers locaux du Maroc atlantique, entre Casablanca et Agadir
Auteur / Autrice : | Saïd Khalil |
Direction : | Pierre Pagney |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance en 1986 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ce travail est passé par deux étapes essentielles : la première est dite analytique, contrairement à la seconde dite explicative ou synthétique. En la première partie, notre intérêt s'est porté sur l'analyse de certains paramètres climatiques, de leurs variations et de leurs régimes en la période de dix ans. Les paramètres pris en compte ici sont les températures de l'air, les phénomènes hygrométriques (humidité et brouillard), les précipitations et les vents (5 ans). Pour des raisons hydrologiques particulières à la côte marocaine, (upwelling), nous avons voulu approfondir nos recherches au niveau quotidien en la période de 1978-79. Nous avons eu recours à diverses techniques dont nous citons la standardisation des variables, des études fréquentielles, les analyses factorielles etc. . . La question des vents et particulièrement des brises marines nous ont été d'un intérêt capital. En la seconde partie, un modèle linéaire d'explication a été donc établi. Ce modèle fait appel à certains autres paramètres qui sont les températures de l'eau de mer, les températures pseudo-adiabatiques potentielles, caractérisant l'origine de la masse d'air, les directions et les vitesses des mouvements horizontaux de l'air. Apres avoir exposé les conditions hydrologiques au large du Maroc, et les conditions atmosphériques à son niveau, nous avons étudié les impacts de ces conditions sur certains paramètres, et en particulier, les précipitations et les températures. D'après les résultats (part de variance expliquée, corrélations) il parait que le modèle établi tienne parfaitement compte des variations des températures maximales. Cependant, les minimales semblent être mal expliquées en raison des phénomènes radiatifs; les précipitations sont encore mal tenues en compte; la pluviogenèse est un phénomène qui dépasse les mécanismes atmosphériques des basses couches.