La politique urbaine au Maroc : le financement des logements collectifs à Rabat-Salé
Auteur / Autrice : | Agourram Rahal |
Direction : | Robert Escallier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie urbaine |
Date : | Soutenance en 1986 |
Etablissement(s) : | Nice |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Nice. UFR des lettres, arts et sciences humaines |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Pour en revenir a l'hygiéniste et au réformateur Prost, il vise d'abord à convaincre une population de ''classes dirigeantes européennes''. En ce qui concerne la création des villes nouvelles que le logement ait des dimensions esthétiques ou strictement utilitaires parait nécessaire à un examen attentif de la part de Prost. Il semble d'ailleurs que le besoin de logement des ouvriers indigènes ait été négligé par Prost au cours de l'institution des premiers dahirs d'urbanisation au Maroc. Avec l'industrialisation du pays en 1925, la question éclate. Il en resulte une crise qui amena l'intervention des pouvoirs publics coloniaux, sous la forme d'une réfection de la législature urbaine. Mais le philanthrope Ecochard avouait tout de meme que personne ne s'etait occupé du logement indigène. Depuis l'indépendance se développe la conscience que le véritable problème n'est pas l'urbanisation des villes, mais le développement du pays. Or, le capital financier immobilier se porte vers les villes à vastes débouchés et à marché en expension (le cas de Rabat-Salé), donc à haut niveau de vie des habitants, plutôt que vers les villes a faible coût de production. Il s'oriente donc vers les villes à hauts salaires et délaissent les villes à bas salaire