La Politique monétaire et le développement économique des états depuis la réforme des institutions de l’UMOA : (Le cas du Niger)
Auteur / Autrice : | Boukary Adji |
Direction : | Sylviane Guillaumont |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 1986 |
Etablissement(s) : | Clermont-Ferrand 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Pour améliorer la gestion de leurs économies et moderniser les instruments de politique monétaire, les membres de l'union monétaire ouest africaine ont procédé à une reforme monétaire dont l'objectif consistait à permettre à l'institut d'émission d'exercer tous les attributs d'une véritable banque centrale, favoriser le développement et l'intégration de même que l'africanisation des économies de l'union. La reforme mise en place en 1975, d'essence plutôt pragmatique visait avant tout la croissance équilibrée des états. Après plusieurs années d'expérimentation il s'agit, à travers l'expérience nigérienne, de voir si les objectifs assignes a la reforme ont été atteints. En particulier, l'expérience est-elle concluante en matière d'équilibres et de croissance pour des pays en développement que sont les membres de l'union. A la lumière des analyses, peut-on attendre de la seule monnaie la réalisation d'objectifs aussi vastes. Sinon quels sont les facteurs autres limitant dans ce domaine l'action monétaire. Au-delà de la spécificité due à l'appartenance du Niger a l'union monétaire et à la zone franc, les conclusions paraissent pouvoir s'étendre à la plupart des pays en développement. On retiendra en particulier que si une utilisation appropriée de la politique monétaire facilite la recherche d'un développement équilibre des pays en voie de développement, on ne peut à cette fin négliger le rôle des autres facteurs que sont la politique économique suivie et le soutien des partenaires extérieurs.