Structures géométriques sur les variétés de dimension 3 et applications
Auteur / Autrice : | Francis Bonahon |
Direction : | Directeur de thèse inconnu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences mathématiques |
Date : | Soutenance en 1985 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Jury : | Président / Présidente : Jean Cerf |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse est formée de trois parties distinctes. Dans la première partir, on calcule le groupe de cobordisme des difféomorphismes de surfaces. On utilise pour cela des méthodes géométriques, et notamment divers scindements caractéristiques de variétés de dimension 3 en morceaux munis de structures géométriques. Puis on applique ce calcul et d’autres techniques géométriques à un problème de cobordisme de nœuds. La deuxième partie est consacrée aux structures elliptiques, c’est-à-dire aux métriques riemanniennes de courbure constante +1, sur les espaces lenticulaires de dimension 3. On montre que celles-ci sont toutes équivalentes par isotopie. Ceci revient à calculer le groupe de classes d’isotopie de difféomorphismes pour chaque espace lenticulaire. Dans la troisième partie, on étudie le comportement à l’infini des variétés hyperboliques de dimension 3 dont le groupe fondamental est de type fini et, disons, indécomposable en produit libre. On démontre en particulier que celles-ci sont « géométriquement sages » dans le sens défini par Thurston. Un corollaire est que ces variétés satisfont la conjecture d’Ahlfors sur la mesure de leur ensemble limite.