Analyse biométrique de la variabilité observée dans une collection de Niébé (Vigna unguiculata L. Walp) cultivé au Cameroun
Auteur / Autrice : | Paul Mbouemboue |
Direction : | Directeur de thèse inconnu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie, biologie, biochimie |
Date : | Soutenance en 1985 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Jury : | Président / Présidente : Yves Demarly |
Examinateurs / Examinatrices : Yves Demarly, Yvette Dattée, Jean Génermont | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Yvette Dattée |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse fait une analyse biométrique de la variabilité observée dans une collection de 36 variétés de Niébé (Vigna unguiculata L. Walp) comprenant 28 cultivars locaux et 8 obtentions de l’Institut International pour l’Agriculture Tropicale (I. I. T. A. ). Elle classe les origines variétales et compare le comportement des différents groupes sur deux saisons à Yaoundé. Nos résultats mettent en évidence l’existence d’une haute variabilité, pour les caractères envisagés, entre les génotypes étudiés. Le classement des variétés fait ressortir trois groupes : - le groupe des variétés de l’I. I. T. A. , de performance supérieure à celle des variétés locales, - le groupe formé par les variétés de l’Ouest, du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et du littoral, - le groupe constitué par les variétés de l’Est et du Nord Cameroun, intermédiaire aux deux groupes précédents mais tout en se rapprochant davantage des variétés de l’I. I. T. A. La comparaison du comportement des variétés sur les deux saisons révèle une bonne stabilité de performance des variétés de l’I. I. T. A. Pour les caractères reproducteurs alors que les variétés locales sont très influencées par l’excès d’humidité de la première campagne. En conclusion, nous suggérons pour l’amélioration du Niébé au Cameroun : a. Une stabilisation de la production des variétés locales par un accroissement de leur résistance aux maladies et aux insectes, en utilisant les variétés de l’I. I. T. A. Comme géniteurs de résistance. B. La création de nouvelles variétés à haut potentiel de productivité et stable, par croisement : variété locale x variété de l’I. I. T. A. , suivi d’une sélection généalogique.