Contribution à l'avancement des techniques de diagnostic pour l'intégration d'automates de traitement rapide d'images
Auteur / Autrice : | Claude Legrand |
Direction : | Francis Devos |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'ingénieur |
Date : | Soutenance en 1985 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les ordinateurs constituent un support efficace pour les activités créatives les plus diverses. En effet, la structure dont ils dérivent, la machine de Von Neumann, est d’une grande souplesse d’emploi. Elle permet d’exécuter les algorithmes les plus variés et, de plus, de les décrire dans des langages facilement compréhensibles. Mais il se trouve, en accord sans doute avec quelque loi naturelle, que la souplesse d’emploi s’accompagne d’une relative lenteur. Or, la rapidité de traitement est une qualité essentielle au développement d’application du plus grand intérêt, comme la robotique. Il faut alors utiliser des architectures de machines, moins souples et de manipulation moins aisée que le modèle de Von Neumann, mais dont il est plus facile d’augmenter la vitesse de fonctionnement. Ainsi, les concepteurs de machines doivent trouver le moyen de conserver l’ordinateur pour toutes les opérations de simulation, de conception et d’exploitation, où sa souplesse d’emploi, ses facilités de communication, le rendent irremplaçable. Mais il leur faut savoir le dépasser, en concevant des architectures optimales, pour la réalisation des composants opérationnels. Pour tenter de résoudre ce problème, nous utilisons le concept, dû à Bertrand Zavidovique, de machine mère d’émulation suivie de diagnostic. Ces machines sont dégagées du moule Von Neumann, sans d’ailleurs s’en interdire l’utilisation locale ; mais comme elles peuvent mettre en œuvre, par reconfiguration un ensemble important et toujours extensible de procédés de traitement d’images, elles gardent en partie les avantages de souplesse de l’ordinateur. De plus, pour résoudre les problèmes de communication homme-machine, des logiciels d’aides à l’utilisation, implantés sur des ordinateurs frontaux classiques, sont associés aux machines mères. On peut ainsi envisager la production, avec un degré d’intégration et une puissance de calculs paramétrables, d’automates fils, directement transposables dans le silicium. L’idéal serait d’automatiser les opérations de diagnostic et d’intégration des automates fils. Ainsi, après examen des parties de la machine ayant fonctionné pour résoudre un problème donné, un logiciel spécialisé, auquel seraient fournies les contraintes de l’application, en déduirait directement l’architecture et la technologie les mieux appropriées. Plus précisément, le produit des logiciels de diagnostic et d’intégration serait, pour une application donnée, un schéma fonctionnel, directement transposable dans le silicium, de l’automate fils ad-hoc (par l’intermédiaire, par exemple, d’une bibliothèque de fonctions logiques pré-caractérisées et d’une conception hiérarchique). Les difficultés que représente la réalisation complète d’un tel projet dépassent le cadre de la présente thèse ; nous n’exposerons que quelques bases de travail, d’ambition limitée. Nous nous appuierons sur des réalisations pratiques de machines e traitement rapide des images. Nous bénéficions pour cela d’une situation professionnelle favorable, aux frontières des deux domaines à faire communiquer : le traitement d’images et les réalisations électroniques.