Recherche d'un test précoce de sélection pour la résistance du bananier (Musa sp) à la maladie des raies noires (Mycosphaerella fijiensis)
Auteur / Autrice : | Christine Alquier-Baudoin |
Direction : | Directeur de thèse inconnu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Phytopathologie |
Date : | Soutenance en 1985 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Jury : | Président / Présidente : Alain Coléno |
Examinateurs / Examinatrices : Alain Coléno, Étienne Laville, Claude Teisson | |
Rapporteur / Rapporteuse : Étienne Laville |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La recherche de nouvelles variétés de bananier résistantes à Mycosphaerella fijiensis nécessite la mise en œuvre de techniques faisant appel à la culture in vitro. L'établissement d'un test précoce de résistance est indispensable à la valorisation de ces méthodes. On a essayé de mettre au point des tests, permettant la reconnaissance de caractères de résistance portés par des cals ou des plantules issues de culture in vitro. Un extrait brut (E. B. ) a été obtenu à partir de cultures de M. Fijiensis. La cercosporine n'a pas pu être mise en évidence dans cet E. B. La toxicité du champignon et de l'E. B. Vis-à-vis de cals de bananier a été testée en les plaçant séparément dans la même boîte de culture. Seul le champignon s'est révélé toxique dans ces conditions, et ce sur toutes les variétés étudiées. L'inoculation du champignon en laboratoire s'est avérée très délicate. L'injection d'E. B. Dans la feuille des plantules de bananiers met en évidence son action toxique. Les variations du niveau de réaction des différentes variétés ne semblent pas en rapport avec leur niveau de résistance à M. Fijiensis. Si les résultats obtenus ne permettent pas encore la mise en place d'un test pratique de résistance, ils devraient contribuer à améliorer la connaissance des différents mécanismes de résistance.