Étude des collisions nucléaires périphériques par ions lourds : évolution des mécanismes au voisinage de l'énergie de Fermi
Auteur / Autrice : | Véronique Borrel |
Direction : | Directeur de thèse inconnu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance en 1985 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de physique nucléaire (Orsay, Essonne ; 1956-2019) |
Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) | |
Jury : | Président / Présidente : Marc Lefort |
Examinateurs / Examinatrices : Marc Lefort, Christian Grégoire, Jean-François Bruandet, Samuel Harar, Daniel Guerreau, Michèle Suard | |
Rapporteur / Rapporteuse : Christian Grégoire |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les fragments quasi-projectiles émis vers l’avant dans les réactions périphériques entre des ions ⁴⁰Ar accélérés à 44 et 26,5 Mev/u et diverses cibles (¹²C, ⁵⁸Ni, ⁶⁴Ni, ¹⁰³Rh, ¹⁹⁷Au) sont identifiés en Z et A : ils sont, pour la plupart, plus légers que le projectile. Leurs distributions en énergie, mesurées à l’angle d’effleurement, montrent que l’essentiel de la section efficace, pour les fragments quasi-projectiles, est situé à des vitesses proches de celle du projectile. Les distributions isotopiques des éléments produits à partir du même projectile ⁴⁰Ar sont sensibles à la nature de la cible utilisée ; cet effet, lié au rapport N/Z du noyau cible, est plus important à 26,5 MeV/u qu’à 44 MeV/u. Cela montre que la fragmentation n’est pas le seul mécanisme mis en jeu dans ces réactions. En comparant le pic de fragmentation calculé dans le cadre du mode de Goldhaber, et la distribution en énergie expérimentale, deux autres composantes sont mises en évidence : la première se présente comme une traîne du pic de fragmentation. On peut l’attribuer à des évènements de fragmentation précédés de l’excitation de multiphonons dans la cible. LA seconde n’apparaît que pour les noyaux proches du projectile (S, Cl). Plus étroite et placée à plus haute énergie que le pic de fragmentation, elle correspond aux ré »actions de transfert vers les niveaux non liés de la cible. Enfin, la présence de noyaux de potassium et de calcium montre que les transferts vers les niveaux liés sont possibles à 26,5 MeV/u.