Thèse soutenue

Étude biosystématique (caryologie et palynologie) de quelques espèces adaptées à la sécheresse (Crassulaceae et Umbelliferae)

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Auteur / Autrice : Fatim Zohra Elalaoui Faris
Direction :  Directeur de thèse inconnu
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques. Écologie. Systématique des phanérogames
Date : Soutenance en 1985
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Résumé

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Ce travail est une approche caryologique et palynologique de quelques espèces, pour la plupart méditerranéennes, appartenant aux familles des Crassulaceae et des Umbelliferae. Chez les Crassulaceae étudiées les chromosomes sont nombreux 2 n = 2 x = 36 (Aeonium canariense) ou 2 n = 2 x = 48 (Umblicus rupestris) et souvent ponctiformes (Umbilicus). Sur le plan palynologique, la surface tectale, lisse (Umbilicus) ou structurée (Aeonium) est toujours homogène. Au contraire, les Umbelliferae se caractérisent par des caryotypes à nombre chromosomique plus faible (2 n = 2 x = 20 : Bifora radians et Pituranthos scoparius, ou 2 n = 2 x= 22 : B. Radians, B. Testiculata et Ridolfia segetum) pouvant être variable au sein de l'espèce (B. Radians), ainsi que par la présence de plusieurs types de chromosomes. Les pollens sont toujours à surface tectale structurée et hétérogène. L'adaptation du sporophyte se répercute au niveau du gamétophyte mâle. Selon les conditions du milieu et son pool génétique, chaque espèce réagit différemment : certains diagnèmes les caractères pollinisue des Aeonium les rapprochent de quelques Umbelliferae primitives adaptées au climat sec d'Australie ; alors que les ailes de l'extexine de Ridolfia ou le tectum structuré des Pituranthos rappellent ce que l'on observe dans certains genres d'Umbelliferae méditerranéens adaptés à la sécheresse. Les études cytogénétiques ont montré que la méiose se déroule normalement. Toutefois, dans les deux familles il a été observé la présence de ponts cytoplasmique liant deux ou plusieurs cellules-mères et une hétérogénéité de la taille de celles-ci non liée à une variation du nombre chromosomique.