Thèse soutenue

Transferts collisionnels entre niveaux rovibrationnels de CH₄et CD₄ : détermination expérimentale par une méthode photoacoustique : élaboration d'un modèle théorique semi-classique

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Marie-Yvonne Perrin
Direction : Magdeleine Huetz-Aubert
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences physiques
Date : Soutenance en 1985
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Cette thèse est consacrée à l'étude en phase gazeuse de la relaxation vibrationnelle des molécules CH₄ et CD₄ et de leurs mélanges avec un monoatomique (He, Ne, Ar). L'étude expérimentale est faite par une méthode photoacoustique non résonnante. La gamme de température couverte correspond à 140-376 K. Deux excitations radiatives sinusoïdales peuplant les niveaux ν₄ et ν₃ sont successivement utilisées. Après établissement d'un modèle cinétique rigoureux, les constantes de vitesse caractérisant les échanges collisionnels entre niveaux vibrationnels sont extraites de la mesure du déphasage existant entre l'excitation radiative et le signal du microphone. Les résultats expérimentaux obtenus suggèrent une participation importante de la rotation au processus de relaxation vibrationnelle. L'interprétation des résultats est faite à partir d'une théorie semi­ classique utilisant une expression asymptotique des symboles (3j) valable aux grandes valeurs de j et un traitement au premier ordre de perturbation. La dépendance angulaire du potentiel intermoléculaire et l'existence de transitions rotationnelles simultanées sont prises en compte. Les sections efficaces Gν₂,ji → 0,jg et Gν₄,ji →0,jg, calculées pour les couples CH₄-monoatomiques et CD₄-monoatomiques, montrent une participation important des transitions rotationnelles lors du transfert d'énergie. Les constantes de vitesse V→TR calculées sont en bon accord avec les résultats expérimentaux pour les collisions avec l'argon ; l'accord est moins bon pour les autres couples, probablement par suite de potentiels mal connus.