Stabilisation des sols par des liants hydrauliques
Auteur / Autrice : | Hadj Taibi |
Direction : | Jean Pera |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie civi |
Date : | Soutenance en 1985 |
Etablissement(s) : | Lyon, INSA |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LBS – Laboratoire des Bétons et Structures (Lyon, INSA1969-1997) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Jean Pera |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le contexte général de ce ttavail est l'étude de la stabilisatiol à froid de sols argileux ou non ·par des liants hydrauliques, en vue de leur utilisation dans la construction économique pour les pays en développement. L'évolution des caractéristiques mécaniques et la tenue à 1 'eau de deux sols de natùre minéralogique différente (minéral argileux et loess) stabilisés à différents pourcentages de ciment, de chaux éteinte et de liant pouzzolanique de synthèse ont été les points essentiellement abordés au cours de cette étude. La mise en œuvre de techniques physico-chimiques (diffraction X, méthode thermo analytique) et l'étude des résistances mécanique sur mini-éprouvettes ont permis : - de suivre l'évolution des caractéristiques mécaniques sur éprouvettes sèches et humides jusqu’à une échéance de 6 mois ; - de proposer une idéalisation du comportement mécanique pour chaque liant utilisé ; - et de définir la nature des hydrates formés (essentiellement le silicate bicalcique hydraté C₂SH et les aluminates tétracalciques C₄AH₁₀ et C₄AH₁₃, dans le cas du minéral argileux. L'étude réalisée a également mis en évidence le rôle néfaste joué par la chaux qui se transforme au cours du temps en carbonate de calcium, ce qui tend & démontrer qu'une argile kaolinique est très peu réactive vis;a-vis de ce type de liant. L'adjonction d’une pouzzolane artificielle (en l’occurrence le métakaolin) qui nécessite la présence de chaux pour s'hydrater permet d’éviter 1a formation du carbonate. D'autre part , les performances mécaniques (bien qu'elles restent inférieures à celles des sols stabilisés au ciment) et la tenue à l 'eau observées pour ce type liant sont très satisfaisantes et permettent de reconsidérer l’utilisation de la chaux en tant que stabilisant.