Subordonnées complétives objets : une analyse contrastive du français et du chinois
Auteur / Autrice : | Shiwen Xu |
Direction : | Sophie Prévost, Christine Lamarre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 16/01/2025 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences du langage (Paris ; 2019-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Langues, textes, traitements informatiques, cognition (Montrouge, Hauts de Seine) |
Jury : | Président / Présidente : Arnaud Arslangul |
Examinateurs / Examinatrices : Sophie Prévost, Christine Lamarre, Arnaud Arslangul, Julie Glikman, Redouane Djamouri | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Arnaud Arslangul, Julie Glikman |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les propositions subordonnées complétives objets (SCO) jouent un rôle central dans la construction des phrases complexes en français et en chinois. Alors que, en français, elles sont aisément identifiables grâce à des conjonctions explicites et une différenciation nette entre les modes verbaux, la reconnaissance des SCO en chinois s'avère plus complexe en raison de l'absence de marqueurs morpho-syntaxiques visibles. Cette étude comparative examine les méthodes de délimitation des SCO dans ces deux langues, en se basant sur des critères et des tests spécifiques pour repérer ces propositions. Nous avons ensuite procédé à un relevé exhaustif des énoncés contenant des SCO dans quatre œuvres littéraires, permettant une analyse statistique et comparative détaillée. Sur cette base, l'analyse synchronique a permis de comparer les structures des SCO en français et en chinois, mettant en évidence des similarités au niveau de la fonction syntaxique, mais également des différences significatives sur le plan formel. En outre, une étude diachronique a permis d'identifier les évolutions dans l'usage des SCO dans les deux langues. Pour le français, l'analyse s'étend de l’ancien français au français moderne, en s'appuyant principalement sur l'état de l'art des recherches existantes. Quant au chinois, l'étude couvre les périodes médiévale, prémoderne et moderne, en combinant un examen de l'état de l'art avec l'analyse de quatre œuvres de ces périodes. Cette recherche contribue à une meilleure compréhension des mécanismes de subordination et des différences structurelles entre le français et le chinois.